Assurance auto Alcoolémie

En France, la limite du taux d’alcool est fixée à 0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Pour les conducteurs titulaires d’un permis probatoire et ceux en situation d’apprentissage, la limite est fixée à 0,2 g par litre de sang, soit 0,1 mg par litre d’air expiré.

Il faut savoir qu’en moyenne, chaque verre consommé fait monter le taux de 0,20 à 0,25 g. Ce taux augmente en fonction de la corpulence du conducteur, de son état de santé, de son degré de fatigue ou de stress.     

L’alcoolémie est sans conteste l’une des causes les plus fréquentes de retrait de permis, après l’excès de vitesse.

Conduire après avoir consommé de l’alcool est passible d’un retrait de permis, lorsque l’alcoolémie est égale ou supérieure à 0,80 g/L.

L’alcool au volant est puni sévèrement, car les accidents sont fréquents et graves.

Provoquant des accidents de la route mortels, la conduite sous l’emprise d’alcool est considérée comme une conduite à haut risque.

C’est pour cela que les compagnies d’assurance ne tolèrent pas l’accident sous l’emprise d’alcool et sont en droit de mettre fin à votre contrat.

1/ Les dispositions prévues par l’assurance auto en cas de conduite en état d’ivresse

Les conséquences découlant d’une conduite en état d’ivresse impactent votre permis de conduire, mais également votre assurance auto si un sinistre a été causé. Les assureurs considèrent la conduite sous l’influence de l’alcool – ainsi que celle sous l’influence de stupéfiants – comme une faute intentionnelle. En effet, l’assuré était au courant de l’infraction et n’a pas pris les mesures qui s’imposaient pour éviter la situation. Des sanctions sont alors prises à l’encontre du conducteur, en plus des conséquences légales voulues par la loi.

La conduite avec un taux d’alcoolémie supérieur à la limite autorisée constitue une exclusion de garantie légale. Cela signifie que les compagnies d’assurance sont en droit de ne pas couvrir ou indemniser les dommages découlant d’un sinistre causé par un automobiliste alcoolisé.

2/ L’augmentation du malus pour alcoolémie au volant

L’une des sanctions qui peuvent être prises par la compagnie d’assurance est l’augmentation de son malus. La cotisation d’assurance sera donc immédiatement majorée.

Également appelé coefficient de réduction-majoration, ce principe constitue une base pour l’appréciation du risque, par un assureur. Il conditionne le montant de l’assurance, même si vous souhaitez – ou devez – changer d’assureur. D’ailleurs, de nombreuses compagnies refusent d’assurer une personne avec un coefficient trop bas.